15h PALABRES - SPECTACLE
à Zabaloa – gratuit
« MÉTAMORPHOSES » II
Les “Solasaldi” sont l’âme du festival, des moments de paroles et de musique uniques, durant lesquels public et invités ont l’occasion d’échanger, de se rencontrer. Cette année nous posons la thématique du festival autour des « Métamorphoses ». La « Créolisation » n’est jamais non plus très loin des questionnements profonds d’Errobiko Festibala. Jeanne Lacaille (journaliste, productrice radio) donnera vie à ces échanges libres sous l’ombre bienfaisante des chênes centenaires.
Avec : Parveen & Ilyas Khan, Yeni Gayda, Andrés Marin, Jon Maya, Naïssam Jalal et autres invités
17h PARVEEN & ILYAS KHAN
à Atharri – chapiteau
Parveen Sabrina Khan et Ilyas Raphaël Khan, artistes franco-indiens, dignes héritiers d’une longue lignée musicale du Rajasthan depuis 7 générations, sont les enfants du célèbre percussionniste Hameed Khan Kawa (Musafir, Jaipur Kawa Brass Band, Kawa Circus). Ils ont grandi en Inde, où ils ont reçu l’enseignement intégral de la musique classique d’inde du nord.
Enseignée dès le plus jeune âge, la musique classique indienne est ainsi transmise depuis plus de 3000 ans selon les principes ancestraux de la transmission orale: le taleem.
Parveen Sabrina Khan, voix éminente de la nouvelle génération, interprète des râgas, cadre mélodique utilisé dans la musique classique indienne mais aussi des maands, chants traditionnels folkloriques du Rajasthan en voie de disparition et dont elle est l’une des seules garantes aujourd’hui.
De sa voix profonde, Parveen exprime avec virtuosité la poésie de cette musique sophistiquée, où le texte lyrique, souvent court, laisse une large place à l’improvisation tant sur l’aspect mélodique que rythmique.
Ilyas Raphaël Khan accompagne, soutient ces improvisations par sa maitrise des tablas percussion indienne par excellence.
Dans leur parcours et au delà de leur prestations régulières du répertoire classique indien, cette fratrie a su innover à l’instar de leur père. Parveen a été récompensé en 2018 du prix des musiques d’ici au festival des villes et des mondes de Seine-Saint-Denis avec son groupe Nirmâan.
Ilyas est par ailleurs un talentueux beatboxer et associe sa pratique du beatbox aux rythmes classiques indiens les bols, syllabes mnémoniques et partie intégrante de la technique des tablas. Tempo contemporains du beatbox et tablas c’est le tablaboxing.
Parveen Sabrina Khan et Ilyas Raphaël Khan forts de leurs deux cultures transportent l’audience dans un univers de sons variés et innovant et nous offrent un savoureux mélange entre musique indienne et rythmes occidentaux.
Parveen Khan / chant
Ilyas Khan / tablas, beat-box
18h YENI GAYDA
à Atharri – chapiteau
Yeni Gayda chante les mélodies des bergers anatoliens et celles sorties des synthés tziganes d’Istanbul quand la nuit tombe sur la ville enfumée, entre le son du Kaval, le cirque fou d’une batterie aux milles éclats rythmés, la voix qui rappelle les tavernes des anciens et le violoncelle qui rend grave les éternelles ritournelles du violon qui tournoient et se languissent, entre les hautes herbes et le bitume encore chaud, la nuit ne fait que commencer…
Léa Maquart / Kavals
Léonore Grollemund / Violoncelle
Nico Poisson / Saz, voix
Guilhem Meier / Batterie
19h repas, talos, bar, musique...
à Atharri
21h30 CONCERTS ET DANSE à ATHARRI
YARIN - Andrés Marin & Jon Maya
à Atharri – salle
« Yarin » est racine – « Yarin » est rencontre – « Yarin » est dialogue
Yarin est le fruit de la rencontre de deux artistes aux sommets de leurs arts, issus de cultures chorégraphiques différentes : le flamenco et la danse basque. Dans ce projet hors norme, Andrés Marín et Jon Maya unissent leurs capacités créatives pour nous faire voyager vers l’essence même de leur art.
« On dessine, on respire, on ressent. On offre un regard à une main tendue. On partage. Sans ignorer nos racines. On les revendique. Profondément. Converger, partager. Voilà notre art. » Ainsi se tisse la toile de fond de cette pièce universelle revendiquée par deux figures de la danse ibérique. Le premier, Andrés Marín, rénovateur du flamenco et le second, Jon Maya, danseur basque traditionnel, fondateur de la compagnie basque Kukaï Dantza, puisent à la source pour mieux dialoguer.
Porté par la seule voix et les percussions de Julen Achiary, Jon Maya, exigeant et visionnaire, construit un langage corporel poétique et virtuose. Conservant toute sa passion pour l’expérimentation, Andrés Marín, plus solaire et mystique que jamais, livre ici son meilleur flamenco.
danseurs / Andrés Marín, Jon Maya
voix et percussions / Julen Achiary
chorégraphie / Andrés Marín, Jon Maya, Sharon Fridman
dramaturgie et aide à l’interprétation / Sharon Fridman
assistance à la chorégraphie / Melania Olcina
création lumières et scénographie / David Bernués
espace sonore / Xabier Erkizia
création costumes / Ikerne Giménez
production et gestion / Doltza Oar-Arteta, Elena García
équipe technique / Acrónica Producciones
diffusion / Daniela Lazary – Artemovimiento
production Kukai Dantza
NAÏSSAM JALAL : Healing Rituals
à Atharri – salle
« Il y a quelques années, en quête de sens, pour réhabiliter la nécessité de l’être et du spirituel dans le monde de l’avoir, du matériel et de la consommation, je me suis interrogée sur la dimension profondément spirituelle de la musique en concevant un répertoire mystique tourné vers la transe et fondé sur le silence, « Quest of the Invisible ». Dans la poursuite de cette recherche, j’ai imaginé la création de rituels de guérison.
J’ai dû, à un moment douloureux de ma vie, passer quelques semaines à l’hôpital. Un ami musicien, est venu jouer dans ma chambre. L’impact de la musique a été très fort d’un point de vue moral, intérieur, mais aussi physiologique. Par souci de rendre à d’autres ce que j’ai eu la chance de recevoir, j’ai souhaité aller jouer en chambre.
Mes rituels de guérison répondent aux trois impératifs du corps en souffrance : le silence, la transe et la beauté. Le silence pour le calme, l’apaisement et la contemplation. La transe pour l’oubli des douleurs et des angoisses. La beauté dont l’esprit a besoin de se nourrir pour retrouver l’espoir et l’envie de vivre face à la laideur du corps qui souffre.
J’ai composé ces rituels en dehors de toute tradition, ce sont les fruits de mon imagination. Le lien avec les éléments de la nature s’est imposé à moi très simplement. Je sais quel bien-être me procurent certains éléments naturels. Calme, plénitude, émerveillement. La rivière, la lune, le soleil, les collines, la brume, la forêt, le vent et la terre m’ont servi d’inspiration, de modèles. J’ai tenté de retranscrire en musique l’énergie puissante de chacun de ces éléments pour recréer dans les oreilles de l’auditeur, les sensations qu’ils créent en moi.
C’est une formation en quartet proche de la « musique de chambre » qui incarne la modernité de ces rituels. Et pourtant ils s’inscrivent dans la continuité des rituels de guérisons de traditions ancestrales et souvent animistes qui m’ont inspirées pour les composer. »
Naïssam Jalal
Naïssam Jalal / flûte, voix, daf
Zaza Desiderio / batterie
Claude Tchamitchian / contrebasse
Kartsen Hochapfel / violoncelle
00h00 OLARIA - BAL FORRÓ
à Atharri – chapiteau
Olaria c’est un bal!
Au son des percussions, du chant, de l’accordéon et de la Rabeca (violon traditionnel brésilien) le rythme brésilien sonne et la danse prend forme. C’est une musique artisanale concoctée dans les foyers de chaleur humaine à vivre et partager avec les trois musicien.nes d’Olaria!
Corentin Restif / accordéon
Léo Corrêa / rabeca, chant
Berta Busto / zabumba
PROGRAMME JOUR PAR JOUR
jeudi 18 – vendredi 19 – samedi 20 – dimanche 21 juillet
PROGRAMME EN TÉLÉCHARGEMENT ici