15h PALABRES - SPECTACLE

                                                                          à Zabaloa – gratuit                                                                                                                                     

« MÉTAMORPHOSES » III

Les “Solasaldi” sont l’âme du festival, des moments de paroles et de musique uniques, durant lesquels public et invités ont l’occasion d’échanger, de se rencontrer. Cette année nous posons la thématique du festival autour des « Métamorphoses ». La « Créolisation » n’est jamais non plus très loin des questionnements profonds d’Errobiko Festibala. Jeanne Lacaille (journaliste, productrice radio) donnera vie à ces échanges libres sous l’ombre bienfaisante des chênes centenaires.

Avec : Aya Metwalli & Yohan Dumas, Sourdurent, Paloma Pradal, Votia et autres invités

17h AYA METWALLI & YOHAN DUMAS, rencontre
                                                                                                                                                     à Atharri  -  chapiteau

photo Aya Metwalli
Aya Metwalli © F.Mayolet

 

Aya Metwalli est une chanteuse, improvisatrice et compositrice-interprète égyptienne virtuose du maqam arabe microtonal. Elle a grandi au Caire où son père jouait sans arrêt des chansons d’Oum Kalthoum. Aya s’est ainsi nourrie d’un vaste répertoire de chansons et de mélodies arabes classiques qui reposent désormais sur un lit de velours dans son cœur. Elle développe maintenant une personnalité musicale qui lui est propre, alliant voix, électronique, maqam et improvisations explorant des territoires de plus en plus avant-gardistes.

 

Décrite comme « une énigme musicale » par The Guardian et une musicienne qui a « créé un style anti-pop envoûtant » par Pitchfork, Aya utilise actuellement des synthétiseurs analogiques pour produire des textures granuleuses et des paysages sonores étranges et troublants annonçant l’arrivée d’une faucheuse qui n’arrive jamais. Fortement influencée par la chanson arabe traditionnelle, elle chante avec une profondeur à vous couper le souffle, combinant le sensuel avec le macabre, mariant le bruit à la mélodie.

Explorant des sonorités sombres sur lesquelles elle pose sa voix tendre, elle chante : « Réveillez-vous, réveillez-vous amoureux. Avec moi et le monde ».

Yohan Dumas, avec ses saxophones et avec sa maîtrise du souffle continu, nous guide vers des territoires sonores déroutants, voire purement viscéraux. La musique est ici clairement liée au corps de celui qui la façonne, jusque dans son épuisement autant que dans ses étranges respirations.

C’est avec des illusions sonores et polyphonies complexes que les limites instrumentales des saxophones alto et baryton sont ici repoussées, faisant apparaitre à la fois rythmique, harmonie et mélodie en même temps. Entre avant-garde, ambiant, classique, moderne et world, c’est un son planant, à la fois lyrique, et psychédélique, explorant une multitude d’influences, où la poésie jaillit à chaque instant.

Une série de vaguelettes à la surface de la mer qui viennent refléter le soleil sans qu’on puisse à aucun moment désigner laquelle vient refléter la lumière provenant de celui-ci.
Une avalanche sonore sur le versant mélancolique d’une montagne de la taille nos souvenirs.

photo Yohan Dumas
Yohan Dumas ©

18h SOURDURENT
                                                 à Atharri  -  chapiteau

photo Sourdurent
Sourdurent © Éloise Decazes

L’entité Sourdure jusqu’ici portée en solo par Ernest Bergez, se duplique et s’incarne au pluriel : Sourdurent.

Thèmes et chants s’enroulent dans des engrenages rythmiques complexes et s’enchainent dans un élan continu. Librement digéré, le répertoire traditionnel issu du Massif Central mute et s’hybride à des formes inventées, inspirées des musiques traditionnelles grecques, perses, maghrébines… En ressort une musique qui s’adresse autant aux oreilles, aux pieds, qu’aux tripes et peut-être au cœur. Ce peut-être un bal, un concert ou cérémonie spontanée. La langue y prend une place centrale, faisant office de matière musicale autant que de tremplin poétique et émotionnel. Entre le français et l’occitan, un langage personnel émerge et se fraye un passage au milieu des mots anciens, passés de bouche en bouche.

Ernest Bergez / violon, voix, électronique, podorythmie

Jacques Puech / cabrette, voix, podorythmie

Elisa Trebouville / sazbüş, voix, fifre

Colin Delzant / violoncelle, voix

 

19h repas, talos, bar, musique...
                                                                                          à Atharri

21h30 CONCERTS à ATHARRI

PALOMA PRADAL : "Et vous, qui êtes-vous ?"
                                                                                                                               à Atharri  -  salle

photo Paloma Pradal
Paloma Pradal ©

Paloma Pradal vous embarque dans un voyage au cœur de son univers, retraçant son parcours totalement atypique. 

Née entre la mafia gitane et les révolutionnaires espagnols, Paloma nous raconte son chemin et les prises de risques assumés pour s’affranchir de l’identité qu’on essayait de lui imposer.
Libre, rebelle, pleine de feu, Paloma vous chantera avec puissance et duende ses compositions, les chansons phares impactant l’évolution de sa carrière, mêlant le flamenco à l’énergie de notre époque.
Un appel à la liberté, à l’affranchissement du regards des autres, à l’affirmation de soi, au devoir de mémoire touchant la lignée des femmes …

VOTIA - maloya
                                        à Atharri  -  salle

photo Votia
Votia ©

Chez Marie-Claude Lambert-Philéas, la musique est une histoire de famille ; les rythmes Maloya de feu son papa – le célèbre Gramoun Lélé – coulent dans son cœur, dans ses veines.

Entourée de son mari et de ses enfants, elle a créé son groupe de Maloya Traditionnel, où la musique est un mode de vie, simplement indissociable de leur être. Votia joue le maloya dans son expression la plus puissante et la plus rapide, celle de l’est de l’île.

Elle compose et chante en malgache et en créole, un Maloya puissant, marqué par les polyphonies et les percussions, influencés par les musiques indiennes et africaines qui l’ont accompagnée au fil des années et des tournées avec son père. En ligne de mire, la transmission et le devoir de mémoire envers les plus jeunes générations.

Son maloya est un cri et un blues, mais aussi et surtout une célébration de la joie d’être, de chanter, jouer et danser, et de partager, avec une authentique générosité.

Marie-Claude Philéas Lambert / chant

Fabrice Lanmert / chant, kayamb, piker

Judikael Vitry / Tampura, Takanba, N’gony, choeurs

Richelin Mahano / congas, doum doum, choeurs

Fabien Boquet / Djembe, N’goni, choeurs

Jyothi Lambert / rouler, sati, choeurs

00h00 NGASA NGASA : Afrobeat Napolitain
                                                                                                                          à Atharri – chapiteau

photo Ngasa Ngasa
Ngasa Ngasa ©

Entre afrobeat, funk méditerranéen, chanson, rythmes tribaux, les corps plongent dans une rêverie dansante, et se mettent en mouvement, hypnotisés par les rythmes irrésistibles et le chant redoutablement envoûtant de Ngasa Ngasa.

Leur son prend racine à Napoli, en Sicile et dans le Sud de l’Italie. Marseille pour terre d’accueil, il rayonne vers l’Afrique et le Monde. 

NGASA NGASA en Napolitain veut dire « frappe ! » ou alors « insiste ! ». Ils nous exhortent à aller jusqu’au lever du jour.

Matteo Nocera / batterie, percussions, fx, compositions, bandleader 

Salvio La Rocca / darbouka, bendhir, bongos, tamburello, bells, 

Marek Eichler/ bass 

Andrea Marchesino / guitare 

Luisa Briguglio / Vocals