17h à ELIZALDIA, INAUGURATION

                                                                                          repli à Sanoki en cas d’intempérie

PALABRES – SPECTACLE :

« MÉTAMORPHOSES » I

Les “Solasaldi” sont l’âme du festival, des moments de paroles et de musique uniques, durant lesquels public et invités ont l’occasion d’échanger, de se rencontrer. Cette année nous posons la thématique du festival autour des  « Métamorphoses ». La « Créolisation » n’est jamais non plus très loin des questionnements profonds d’Errobiko Festibala. Jeanne Lacaille (journaliste, productrice radio) donnera vie à ces échanges libres sous l’ombre bienfaisante des chênes centenaires.

Avec : Humanophones, Lagon Noir et autres invités…

19h repas, talos, bar, musique...
                                                                                          à Atharri

21H00 CONCERTS à ATHARRI

HUMANOPHONES - Antropus

                                                                                   à Atharri – salle

photo Humanophones - Antropus
Humanophones © Helge Krückeberg

Humanophones présente Antropus, un concert pop anatomique entièrement produit par le corps qui mêle les percussions corporelles et la voix dans tous ses états.
Une pop novatrice tintée de new soul diffuse une énergie funk et tribale.
Claquement de langues, de doigts, cuisses frottées, frappes de pied… onomatopées futuristes sur de solides grooveries gestuelles incandescentes…
Par leur fougue, leur sensibilité et leur complicité, ces sept hominidés vous embarquent pour une odyssée sonore et visuelle jubilatoire formant un univers savoureux cassant les barrières du genre.
Le nouveau concert anatomique entièrement produit par les corps de 7 Humanophones !
Une déferlante originale dans le paysage du spectacle de musiques actuelles à la charnière du band vocal acapella, de la compagnie de danse percussive, du pop crew naviguant de la chanson française actuelle au hip-hop futuriste et tribal.

Le thème du spectacle prend place dans le contexte actuel, à savoir l’Anthropocène. 
C’est un espace-temps, une ère inédite, où l’Homme avance et recule simultanément : tout en prenant conscience de son impact sur la destruction de son environnement naturel et du « bateau Terre », il ne parvient pas à freiner la poursuite de son évolution.
La prise de conscience salutaire et l’impact néfaste de l’Homme ont pour même origine l’intelligence qui le caractérise, sa mémoire du passé, sa capacité à prendre en compte ses échecs et à anticiper ses réussites : l’espèce humaine, dans tout ce qu’elle a de plus beau, mais aussi de plus terrible et donc de plus contradictoire.
 Antropus entend ainsi aborder la question de la redéfinition des valeurs humaines, l’éveil permanent nécessaire afin de ne pas partir à la dérive, la mise en avant des initiatives constructives, des solutions et des alternatives réalistes plutôt que du discours pessimiste et alarmant.

Rémi LECLERC / percussions corporelles, voix

Joris LEDANTEC / voix

Natacha KANGA / voix

Mathieu BEN HASSEN / percussions corporelles, voix

David AMAR / basse vocale

Christopher M’PASSI / human beat box

Célia MARISSAL / voix

 

LAGON NOIR   
                              à Atharri - salle 

photo Lagon Noir
Lagon Noir © Samuel Malka

Lagon noir, c’est polar.

Une enquête de mémoire, les yeux dans la flaque, le sang sobre et liquide.

Le saxophoniste Quentin Biardeau et le bassiste Valentin Ceccaldi, tous deux issus du flamboyant Tricollectif, nous convient à une rencontre avec la chanteuse réunionnaise Ann O’aro et le batteur-percussionniste-chanteur burkinabé Marcel Balboné.

Le quartet dessine des rivages sur lesquels se poser, au fond du temps. 

Un sourire étanche au coin des lèvres.

Télescopage électrique, remous de synthétiseurs mourant sur la lie amère d’une basse fender, textes débrayés arguant son joual comme son créole, signant des doigts une poésie à défraîchir les coraux de laquelle s’envolent les mélodies bissa et la verve rageuse d’un saxophone arraché à la course vive du wet bimdé. 

La batterie de calebasses avec ou sans corde soulignant les contours d’un dialogue entre Burkina et Mascareignes, Paris et Ouaga.

Lagon noir c’est le goût salé de l’eau, les boucles alourdies de pluie, le port et ses armements, l’essoufflement des colonies.

Ann O’aro

Quentin BIARDEAU  / Saxophone ténor, synthétiseurs

Valentin CECCALDI / Basse

Ann O’ARO / Chant

Marcel BALBONÉ / Chant, batterie, koundé

 

00h00 VENTU OMIRUMBA
                                                                             à Atharri – chapiteau

photo Ventu Omirumba
Ventu OmiRumba ©

De la culture créole de Cuba, aux racines bantoues, yoruba mais également flamenca est née la Rumba, musique et danse de rue des villes de la Havane et de Matanzas. C’est le feu palpitant du dialogue entre les percussions à la force aquatique. Dans les pas ancrés qui s’élèvent, c’est la terre. Dans le chant joueur qui se faufile et s’amplifie entre les polyrythmies, c’est l’air. Les corps bougent, se transforment et se transcendent par l’énergie vitale de la danse. Omi est « l’eau » en Yoruba. Que l’eau d’Errobi irrigue OmiRuma, et nous avec !

Matha Galarraga / chant
Julien Garin / percussions, chant
Yaroldy Abreu / percussions, chant
Jesus Alarcon / percussions, chant
Patrice Banchereau / percussions, chant
Madeline Rodriguez / danse, chant