« Depuis 1996, Itxassou est la forge des arts et Atharri, notre atelier. En ces temps d’incertitudes et de peurs, nous voulons proposer un chemin vers la paix et l’harmonie en célébrant le vivant »
Irakurri artikulu osoaMêlant inspirations de tous horizons, la 28e édition du festival ne déroge pas à sa volonté de valoriser les cultures d’ici et d’ailleurs. Sur le thème de la métamorphose, l’évènement se déroulera à Itxassou du 18 au 21 juillet.
Irakurri artikulu osoaUda betean, Errobiko Festibalaren 28. edizioa ate joka da. Uztailaren 15etik 21erako egitarau aberatsaren bidez, Euskal Herriko eta nazioarteko kulturzaleak Itsasura gomitatu ditu Ezkandrai elkarteak, arte eta sorkuntzaz gozatzera.
Irakurri artikulu osoaLe thème de l’année est « faire orchestre ». Orkestra osa, en basque. Ce phénomène par lequel plusieurs personnes qui jouent ou chantent ensemble deviennent plus que la somme des individus présents : un orchestre.
Irakurri artikulu osoaPourquoi ? Parce qu’Errobiko Festibala serait du genre alternatif, « un festival alternaïf » dixit Bernard Lubat, ange tutélaire de l’opération. Le plus souvent, les festivals se contentent d’apporter des réponses. Clefs en main. Alors que le « jazz », le « chant profond », ne sont que questions.
Irakurri artikulu osoaOrganisé par l'association Ezkandrai, le festival s'est tenu cette année du 18 au 21 juillet. Du Maloya de l'Ile de la Réunion à la musique klezmer, en passant par des créations basques, gasconnes et toulousaines, de multiples cultures ont été mises en lumière au fil des conférences, expositions et autres spectacles proposés.
Irakurri artikulu osoaAnnée après année, Errobiko Festibala démontre qu’il est possible de vivre d’art sans se vendre aux marchands de boissons pétillantes. De marier divertissement, réflexion et recherche, de conjuguer convivialité et exigence, d’entrecroiser les formes et les disciplines artistiques en attirant un public à la fois local et national ; bref, de faire aimer ce que l’on aime sans élitisme ni ghettoïsation.
Irakurri artikulu osoaErrobiko Festibala fonctionne, depuis bien longtemps, par cycles triennaux centrés sur un thème. Une première année pour semer, une deuxième pour cultiver, la troisième pour cueillir le fruit mûr. La pastorale urbaine, grand rêve de Beñat Achiary, était en germe depuis bien plus que trois ans, mais le cycle qui s’achevait cette année a été celui de sa gestation.
Irakurri artikulu osoaOn pourrait jauger un festival où artistes et public mangent ensemble à sa plonge. La plonge de l'Errobiko Festibala est imbattable. Quota parfait : huit garçons pour deux filles, moyenne d'âge, 18 ans. Autant que d'éditions de l'Errobiko. Allure générale ? Très télégénique. Samedi 20 juillet, vers 0 h 18, torchon et bacs en cadence, la plonge d'Itxassou chante un traditionnel (à plusieurs voix, évidemment) Hegoak. Sourire (évidemment) rivé aux lèvres.
Irakurri artikulu osoaSur les berges de la Nive (Errobi en langue basque), Beñat Achiary, barde visionnaire d'Itxassou (Pyrénées-Atlantiques), célèbre le Sénégal, l'Algérie, le Congo, le Brésil. Danse du feu en trois temps, le jeudi 21 juillet. Ouverture bouleversante par Achiary (voix, improvisation), en duo avec le batteur Yves Renaut. Hamid Ben Mahi, danseur de Mostaganem au crâne rasé, les rejoint, entre gestes rituels et contorsions hip-hop. Trois générations.
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