15h PALABRES - SPECTACLE

                                                                          à Zabaloa – gratuit

“FAIRE ORCHESTRE” II

Les “Solasaldi” sont l’âme du festival, des moments de paroles et de musique uniques,durant lesquels public et invités ont l’occasion d’échanger, de se rencontrer. Cette annéenous poserons la question du “faire orchestre”. Comment la différence, au-delà de sanature enrichissante, est-elle tout simplement essentielle à l’envol d’un mouvementcollectif, sachant transcender les individus ?

Avec : RedeR Nouhaj, Aèdes, Cie Hors Série, Aztarnak…

17h REDER NOUHAJ

         à Atharri – chapiteau

RédèR Nouhaj - Crédit Ma Coutant
©Ma Coutant

On ne sait pas très bien d’où vient RédèR Nouhaj

Homme de plusieurs folklores, il manie son violon comme le bûcheron sa hache : avec précision, humilité et gratitude pour l’arbre coupé.

Du Caucase où il fût plongé pendant un temps certain, le mix des cultures et la mélodie brute.

Des plaines bulgares traversées par les transhumances, les folles rythmiques et les costumes à poils longs.

De son enfance, la joie des objets sonores improbables.

Lors d’un voyage en Russie, Frédéric Jouhannet découvre par hasard chez un disquaire une collection de musiques traditionnelles enregistrées dans le Caucase des années 60 à 90.

Depuis, il se passionne et s’approprie patiemment ce langage musical, jusqu’à créer Rédèr Nouhaj, un spectaculaire One-Man Band instrumental.

18h AÈDES

                     à Atharri  –  chapiteau         

Aèdes
©Thomas Baudoin

« Camin Sobiran », chemin de crête, chemin souverain,
cette ligne fine qui domine tout et fait se rejoindre deux pans de montagne, ainsi que le ciel et la terre à son extrémité la plus haute. Cette route sublime et parfois chaotique où tout peut basculer d’un côté comme de l’autre. Ligne d’échanges, chemin du cœur et des tractations de l’amour, sur le fil du rasoir. Route solide, noueuse et dense de l’union, le lien par où les flux essentiels, vitaux, circulent dans les deux sens, entre la cime et les racines de l’arbre, d’un pan à l’autre, d’un être à l’autre. Nous racontons ici des histoires plus que nous ne chantons des chansons, comme il est d’usage dans les cultures d’où proviennent ces répertoires.

Aèdes s’est saisi de cette simplicité, s’est nourri de cette posture : un instrumentarium léger, deux voix.
De la musique à l’état brut, qui, si on se donne la peine de s’y laisser aller, révèle un univers, fait d’envolées et de rudesse, de douceur et de croche pattes, sauvage et subtil.

En 2023, la nouvelle scénographie de Thierry Moinet, et le travail de son de Romain « Pairbon » Colautti viennent sublimer le travail du duo.

Lutxi Achiary & Thomas Baudoin : voix, tambourins à cordes, shruti box, pieds & grelots…

21h30 CONCERTS ET DANSE à ATHARRI

Yellel - Cie Hors Série

                                               à Atharri  –  salle       

UNE INVITATION AU VOYAGE COMME UN APPEL À LA FRATERNITÉ

YELLEL 2 © Pierre Planchenault
© Pierre Planchenault

Telle une spirale hypnotique, la musique de Manuel Wandji, Hakim Hamadouche et Ahmad Compaoré, célèbres musiciens de mandoluth et percussions, enveloppe la dernière création de Hamid Ben Mahi. Elle est le parfait écrin pour tisser une histoire où se mêlent danses traditionnelles d’Orient et hip-hop contemporain. Pour révéler aujourd’hui une danse faite de fraternité et de communion, le chorégraphe bordelais a convoqué cinq artistes. Ils jouent de leurs influences multiples et rendent hommage à cette « identité en archipel » composée de tout ce qui les a construits. Dont ce petit village algérien au coeur des orangers, Yellel.

Yellel, pièce chorégraphique pour 6 danseurs, est une ode à la différence. Libérant les corps et livrant certaines réflexions, il s’agit d’une création aux enchainements chorégraphiques engagés. Hamid Ben Mahi offre une danse hybride à la manière d’un trait d’union entre toutes les composantes qui le constituent. Il tisse une histoire d’états de corps, en mêlant danses orientales et danses urbaines occidentales sur un répertoire musical traditionnel et contemporain unique, composé par Manuel Wandji, Hakim Hamadouche et Ahmad Compaoré. Sa démarche humaniste souffle un vent d’optimisme pour que chacun s’accepte tel qu’il est, avec ses propres histoires et ses multiples appartenances

DISTRIBUTION

Direction artistique et mise en scène : Hamid Ben Mahi 

Conseil artistique : Michel Schweizer 

Interprétation : Frédéric Faula, Marine Wroniszewski, Elsa Morineaux, Aïda Boudrigua, Matthieu Corosine et Hamid Ben Mahi.

Direction musicale et arrangements : Manuel Wandji 

Composition musicale : Manuel Wandji, Hakim Hamadouche (mandoloth) et Ahmad Compaoré (batterie et percussions) Création vidéo : Christophe Waksmann 

Création lumière : Antoine Auger Régie son et vidéo : Sébastien Lamy

AZTARNAK

                          à Atharri  –  salle

Marina Beheretche : 

En basque, « AZTARNAK » signifie « les empreintes ». 
Ce titre évoque la notion d’identité, il questionne sur le sens de notre existence ; une réflexion sur les traces que l’on porte en nous, celles qui nous construisent, et celles que l’on laisse après notre passage sur Terre. 
 
Les artistes du Collectif Ezekiel vous embarquent pour un voyage au cœur d’une culture ancestrale. Neuf musiciens classiques et traditionnels vous invitent à découvrir des œuvres contemporaines inspirées de la mythologie, des chants, des danses et des légendes basques, sublimées par la performance en direct d’une artiste plasticienne. 
Un voyage mystique, à la découverte de paysages envoûtants, peuplés de personnages intrigants… 
 

Violons : Marina Beheretche, Joachim Bouillier

Alto : Aude Fade

Violoncelle : Emmanuelle Bacquet

Piano : Vincent Planès

Contrebasse : Emeline Bouillier

Chant, flûtes, percussions : Mixel Etxekopar

Txalaparta : Paxkalin Chabaño & Paxkal Indo

Danse, arts-plastiques : Arantxa Lannes

00h00 SCÈNE OUVERTE, LE BAL DES BATOUTOS II
                                                                                                                                          à Atharri – chapiteau

Les Batoutos veillent partout où nos espérances n’ont pas rencontré nos actions. Ainsi les rêvons-nous davantage que nous ne les connaissons… Instruments et corps endiablés bienvenus, pour électriser la nuit sous les étoiles d’Itxassou !